On les adore et on ne peut pas se passer d’eux : il faut dire que les animaux de compagnie sont de vraies sources de bonheur et d’attachement. Mais au-delà de tous les bienfaits qu’ils peuvent procurer, il semble également qu’ils soient de gros pollueurs, comme en atteste, en tous cas, une étude néo-zélandaise qui a suscité beaucoup de débats.
Les résultats inattendus d’une étude néo-zélandaise
Beaucoup d’étonnement et même un sentiment de choc sont apparus suite aux résultats d’une étude menée par un couple d’architectes néo-zélandais de l’Université Victoria à Wellington. Ces spécialistes des modes de vie durables affirment que les animaux de compagnie seraient particulièrement pollueurs, à commencer par les chiens et les chats. Pour déterminer l’empreinte carbone de ces derniers et ainsi confirmer leur théorie, ils ont calculé la quantité de nourriture nécessaire à nos animaux de compagnie et leur empreinte écologique. On sait qu’un chien consommerait quotidiennement 156 g de céréales et 90 g de viandes. D’après leur calcul, sur l’année, 95 kg de céréales et 164 kg de viande sont nécessaires à l’alimentation de votre toutou. La production d’un kilo de céréales nécessiterait 13,4 m² de terre et 43,3 m² pour un kilo de poulet.
Cette étude a ainsi permis de faire ressortir l’empreinte carbone du chien qui serait de 0,84 hectare. Fait très étonnant : il semble qu’un 4x4 aurait une empreinte écologique beaucoup moins élevée que le chien. Pour cette enquête, le couple néo-zélandais a fait parcourir au véhicule jusqu’à 10000 km. Résultat des courses : l’empreinte écologique du 4x4 ne serait que de 0,41 hectare,après conversion des gigajoules. En poursuivant leur étude, ils ont découvert que le constat était le même chez les chats. Ces derniers seraient plus polluants qu’une Golf Wolkswagen puisque leur empreinte carbone serait de 0,15 hectare.
À savoir que les États-Unis et la France figurent en tête des pays possesseurs d’animaux de compagnie. L’étude a révélé que pour pouvoir nourrir tous les chats des dix principaux pays qui en comptent le plus, il faudrait une superficie égale à la France. Pire, si on parle des chiens, une superficie semblable à l’Alaska serait nécessaire.
Nocifs pour l’environnement ?
Aux États-Unis, des études ont aussi été menées pour connaître l’impact environnemental des animaux de compagnie. Parmi les principaux problèmes pointés du doigt figurent les déjections canines et félines qui polluent énormément les cours d’eau et les rivières.
D’après une enquête menée par des chercheurs au Tennessee, les bactéries et les germes sont présents en trop importante quantité dans les cours d’eau. Les selles de chats sont les plus dangereuses, car elles seraient à l’origine de la maladie de la toxoplasmose chez beaucoup d’animaux qui vivent dans la mer ou dans les rivières. Dans la population des baleines, des dauphins ou encore des loutres, une hausse des tumeurs au cerveau a été constatée. La raison ? Les déjections des chats sont jetées par les propriétaires dans les toilettes. Or, ces eaux usées vont ensuite polluer directement l’océan. Autant de phénomènes qui suscitent beaucoup de questions chez les propriétaires.
Merci beaucoup pour ce live.