1. Arrêtez de manger (ou mangez moins) de viande
La mesure la plus efficace que vous puissiez prendre pour lutter contre le changement climatique est d'arrêter de manger de la viande. Le simple fait de limiter votre consommation de viande peut faire une énorme différence. Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'agro-industrie sont un problème encore plus grave que les combustibles fossiles. Ainsi, bien que nous parlions souvent de réduire notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles - et c'est toujours d'une importance critique - nous parlons rarement du pire coupable. La viande rouge est particulièrement à blâmer, consommant 11 fois plus d'eau et produisant 5 fois plus d'émissions que ses homologues avicoles. Vous n'avez pas besoin de devenir végétarien, mais manger de la viande moins souvent (l'Américain moyen mange 8,5 onces de viande par jour !) aidera considérablement l'environnement. Pour obtenir une seule livre de bœuf, il faut plus de 5 000 gallons d'eau - en tant que premier consommateur d'eau douce dans le monde, l'agriculture animale augmente considérablement le problème de la pénurie d'eau. N'oubliez pas d'informer les autres : beaucoup de gens ne connaissent tout simplement pas le lien entre la viande et le changement climatique.
2. Ne succombez pas à la mode éphémère
De nombreux grands détaillants de vêtements pratiquent ce que l'on appelle la "mode éphèmere" - vendre un cycle sans fin de tendances incontournables à des prix extrêmement bas. Vous êtes-vous déjà demandé comment il est possible de ne payer que 4 $ pour ce t-shirt ? Dans cette société de consommation, nous considérons la mode comme jetable - après tout, si je ne paie que 4 $, je n'hésiterai peut-être pas à la jeter. Des tas et des tas de vêtements finissent dans les décharges, souvent pour justifier l'achat des derniers modèles. Il s'agit de plus de 15 millions de tonnes de déchets textiles - avec une quantité supérieure à la qualité, les détaillants de mode rapide peuvent facturer presque rien pour des articles produits en série.
Ils poussent ces vêtements à la vente en créant plus de "cycles" ou de "saisons" de mode - là où il y en avait 4 par an, il y en a maintenant souvent 12 à 15. Il y a aussi la question de la contamination : près de la moitié de nos vêtements sont faits de coton, et à moins qu'ils ne soient étiquetés comme étant du coton " biologique ", il y a de fortes chances qu'ils soient en coton génétiquement modifié vaporisé avec beaucoup de pesticides (dont des carcinogènes connus). Cela peut endommager les cultures voisines sans OGM, causer une contamination de l'eau, réduire la biodiversité et avoir des impacts négatifs sur la santé humaine. N'oubliez pas que tout ce qui est fabriqué à l'étranger a un impact énorme sur l'environnement - de l'acte physique d'expédier un produit à travers l'océan, au ruissellement chimique des usines de confection (les tanneries de cuir sont particulièrement mauvaises). Comme si cela ne suffisait pas, la mode rapide est une industrie encore largement soutenue par le travail des enfants. Toxique pour l'environnement, préjudiciable aux droits de l'homme - qui en a besoin ? Essayez d'autres solutions comme la réutilisation de vieux vêtements, le choix de vêtements faits à la main localement, l'achat de vêtements vintage ou la participation à des échanges de vêtements avec la famille et les amis.
3. Mangez local (et bio)
Dans la mesure du possible, essayez de manger des produits locaux en saison. Le fait de s'en tenir à des aliments cultivés localement, dans votre propre ville ou dans les environs, aide à réduire l'empreinte carbone créée par l'expédition d'aliments provenant d'ailleurs. Une règle générale pour savoir où l'on cultive quelque chose ? Plus on est près de vous, mieux c'est. Lorsqu'un fruit ou un légume peut être cultivé dans votre propre cour ou dans une ferme locale, le coût environnemental est considérablement réduit.
Imaginez le voyage que doivent faire les aliments en provenance d'un pays lointain - en avion, en bateau, en train ou en camion, les produits doivent rester refroidis pour qu'ils ne se gâtent pas et ont généralement été cueillis beaucoup trop tôt (ce qui entraîne une qualité moins bonne et moins de nutriments). Les petites fermes sont plus susceptibles d'adopter des pratiques bénéfiques de protection des sols et de maintenir les frontières pour la faune locale, et la consommation d'aliments cultivés localement soutient votre économie locale et favorise la sécurité alimentaire. Il est tout aussi important de manger des produits biologiques, qui n'ont pas été aspergés de pesticides toxiques et d'autres produits chimiques nuisibles à l'environnement. N'oubliez pas d'éviter les aliments transformés : les aliments transformés et emballés sont souvent mauvais pour la santé, pas seulement pour l'environnement. Les usines de transformation sont de grands pollueurs et leurs produits contribuent à des épidémies comme l'obésité, le diabète et les maladies cardiaques. Choisissez des aliments entiers qui sont meilleurs pour la planète et pour votre propre longévité.
4. Conduisez moins
Choisissez de marcher, de faire du vélo ou de prendre l'autobus - laissez la voiture à la maison, et vous prendrez une décision facile avec des résultats immédiats. De nombreuses personnes choisissent de se rendre au travail à bicyclette, en particulier parce que les pistes cyclables sont de plus en plus fréquentées. Les villes investissent enfin dans l'infrastructure nécessaire pour qu'il soit plus facile de ne pas posséder une voiture. Il y a plus de 65 millions de cyclistes aux États-Unis, un nombre qui a considérablement augmenté au cours des cinq dernières années. L'augmentation de la population a rendu les transports en commun plus nécessaires que jamais et les options comme le métro, le train, l'autobus et le transport en commun rapide ne cessent de croître. Beaucoup de nouvelles lignes d'autobus se tournent même vers les hybrides, l'énergie solaire et d'autres alternatives respectueuses de l'environnement. Aux États-Unis, les transports publics permettent d'économiser 37 millions de tonnes d'émissions de carbone chaque année. Les villes augmentent également la marchabilité, les architectes intégrant davantage d'espaces verts et de plein air, et de nouveaux bâtiments axés sur l'infrastructure verte et l'engagement communautaire.
5. Plantez un jardin
Que vous viviez dans une maison ou un appartement, planter des verts est un moyen rapide et facile de réduire votre empreinte carbone. Nous savons tous que les plantes absorbent le dioxyde de carbone - une relation bénéfique pour les humains, que nous devrions tous chercher à cultiver. Plantez des fleurs adaptées aux abeilles, quelques arbres ou un potager. Les jardins en balcon sont parfaits pour les habitations urbaines. Les villes ont souvent besoin de réduire l'effet d'"îlot de chaleur urbain" - fondamentalement, les villes ont tendance à être plus chaudes que les zones rurales en raison des vastes zones de trottoirs, des bâtiments en béton et de l'activité humaine accrue. La création de plus d'espaces pour les plantes, les herbes et les arbres peut atténuer cet effet et améliorer la qualité de l'air frais.
6. Débranchez vos appareils
Vous serez peut-être surpris d'apprendre que tous les appareils électroniques aspirent de l'énergie lorsqu'ils sont branchés, même s'ils sont éteints. Rien qu'aux États-Unis, "l'énergie des vampires" draine jusqu'à 19 milliards de dollars d'énergie chaque année. Chaque fois qu'un cordon est branché dans une prise de courant, il consomme de l'énergie. Ainsi, même si votre appareil ne se recharge pas, vous contribuez quand même à votre empreinte carbone. Solution simple ? Laissez vos appareils électroniques débranchés en tout temps, à moins que vous ne les utilisiez réellement.
7. Séchez vos vêtements en ligne
Le neuf n'est pas toujours meilleur - la méthode traditionnelle de séchage de vos vêtements à la corde est beaucoup plus respectueuse de l'environnement. Un séchoir consomme 5 fois plus d'électricité qu'un lave-linge - en séchant simplement vos vêtements à la corde, vous pouvez économiser 1/3 de leur empreinte carbone. Malheureusement, le séchage à la corde semble être le moyen le moins populaire d'économiser de l'énergie aux États-Unis - malgré le fait qu'utiliser une sécheuse équivaut à allumer 225 ampoules électriques pendant une heure. Les Européens, par contre, sont excellents dans ce domaine (95 % des Italiens ne possèdent même pas de sèche-linge) - il est peut-être temps de suivre leur exemple, d'autant plus que le sèche-linge est l'un des appareils les plus énergivores (sans parler de la principale cause des incendies domestiques liés aux appareils).
N'importe qui peut apporter ces changements simples : ils sont faciles à mettre en œuvre et sont immédiatement efficaces pour réduire votre empreinte carbone. En fin de compte, nos actions et nos choix font une différence, et nous partageons tous la responsabilité de faire tout ce que nous pouvons pour lutter contre les changements climatiques, grands ou petits.
