Manger positif et en conscience avec sa tribu ? Mission impossible ? Et si cela était un vrai jeu d'enfant ?
Une alimentation variée et de qualité passe obligatoirement par une alimentation site « biologique », encore faut-il comprendre cette notion de « biologique ».
Aurait-on des limites à manger sain ?
Lorsque l'on choisit de changer sa façon de manger (bio, sain, moins de viande ou encore végétarien, vegan...), on se retrouve rapidement confronté à ses propres réticences, qui résonnent parfois bien plus fort que le regard des autres.
Pourquoi ça bloque ?
La nourriture est totalement liée à l'affectif, et nos blocages sont souvent la partie émergée de l'iceberg de notre inconscient, notre tout premier « lien », notre première connexion à la vie. Avant même la question cruciale de la tétée au sein maternel se joue in utero un rapport à l'abondance et au sucre ; c'est la théorie développée par Olivier Soulier, médecin homéopathe et acupuncteur français qui s'est attaché à découvrir les origines de nos dépendances alimentaires.
Petit flash-back sur notre enfance. Pour nombre d'entre nous, l'alimentation occupe une place non négligeable dans les souvenirs marquants : l'odeur d'un gâteau qui cuit dans le four, la privation de sucrerie en punition ou au contraire les bonbons glissés en douce par la grand-mère...
Il est par ailleurs extrêmement difficile de se sevrer de certains produits. Oui, nous pouvons parler de sevrage en ce qui concerne une partie des additifs présents dans quasiment tous les produits transformés par l'industrie agroalimentaire (colorants, conservateurs, arômes...).
Le sucre fait également partie des éléments pouvant être assimilés à une drogue : les réactions engendrées par l'ingestion de sucre raffiné sont les mêmes qui induisent un cycle de dépendance.
Les enfants ont-ils des limites ?
Il est primordiale d’intégrer que les nouveau-nés ont des préférences nettes pour certaines textures et gouts et des aversions pour d'autres.
Généralement, les nourrissons préfèrent la nourriture sucrée et n’affectionne pas les aliments ayant un goût amer ou âpre, à l’image de beaucoup de légumes. Cependant, des scientifiques affirment que les nouveau-nés commencent à apprécier les saveurs amers vers leurs 3 premiers mois.
Evidemment, le petit se portera à ce que l’on lui propose. S'il peut choisir entre des épinards et des pâtes, il s’orientera plus facilement vers les pâtes, aux saveurs plus neutres et moins amer.
S'il a le choix entre des épinards et une tomate, il choisira peut-être la tomate. Tout est question de relativité. La couleur de l’aliment peut aussi jouer dans son choix.
Enfin, consommer plus de produits verts ne veut pas dire « forcer » ses bambins à en consommer ! C’est le meilleur moyen pour n’arriver à rien et provoquer chez votre enfant un réel blocage. La communication est alors importante ! Expliquez-lui de vive voix les changements voulus par la famille.
N’oubliez pas qu’ils vont vous prendre comme modèle pour manger : il est plus difficile de faire consommer des brocolis à vos petits, si vous-même vous, en mangez pas !
« Manger 5 fruits et légumes par jour ! » … avec ou sans pesticides ?
En rapport avec votre article, une série de dessins clin d’œil à l’œuvre de René Magritte « Ceci n’est pas une pomme »
La légende diffère cependant. Sous l’image d’un fruit ou d’un légume la liste exhaustive des produits phytosanitaires que contiennent pommes, fraises, pomme de terre … : » Ceci est du Abamectine , Acequinocyl , Clofentézine , Etoxazole … »
Bonne dégustation !